Nerea
Nom d'emprunt à Vegas : Nerea Woods
Âge apparent : 28ans
Âge réel : 2000ans
Il n'est pas facile de décrire la beauté d'un originel. Dès le premier regard qui se pose sur eux, on se sent comme ensorcelé, fasciné par leur charisme indéniable. Chacun de leurs traits est comme dessiné pour séduire. Nerea ne fait pas exception.
Son visage exprime une certaine douceur et fragilité, mieux vaut pourtant ne pas s'y fier. Ses prunelles ont la couleur d'un ciel sans nuage. Son regard est très expressif, on y lit tantôt la paix ou la colère, la passion ou la bienveillance, la peine ou l'allégresse. Ils trahissent bien souvent son caractère sauvage, telle une tigresse prête à sortir les griffes. Ses lèvres sont pulpeuses et joliment dessinées. Elles ont la couleur rosée ou carmin des pétales de roses. Même sa voix est chaude et mélodieuse, envoûtante. Son chant est aussi clair et mélodieux que celui d'un oiseau. Sa chevelure est aussi blonde que les champs de blés. Ils ondulent d'une façon tout à fait charmante.
La silhouette de cette Originelle est harmonieuse, ses courbes sont appétissantes et ses atours généreux. Sa démarche élégante démontre toute son assurance. Elle a quelque chose de félin dans sa manière de se mouvoir. Ses tenues sont difficilement descriptibles. Leur matière naturelle ne ressemble à pas grands choses de ce que le monde mortel connaît. Il semble que chaque chose qu'elle porte soit strictement faite pour son corps comme si cela n'avait été créé que pour elle. Elle aime parer ses tenues de plumes ou de fleurs, en piquant même souvent dans sa chevelure. Il lui arrive évidemment pour se fondre plus facilement parmi les humains de la cité de porter des vêtements communs. Ils ne seront jamais tissés dans une matière synthétique, elle y est comme allergique. Son apparence est toujours soignée, élégante rien de trop sophistiqué. Elle préfère tout ce qui est naturel.
Une autre chose notable au sujet de Nerea est son parfum. Il est unique, un mélange de fleurs, de fruits et d'épices. Il est délicat et émane de tout son être à n'importe quel moment du jour ou de la nuit.
Ce qui frappe le plus chez Nerea, c'est la dualité qui la caractérise. A l'image de la Nature, elle peut être généreuse ou sauvage, hostile. Si elle est capable d'une grande douceur et de compréhension, il est certaines choses qu'elle ne tolère ni ne pardonne. Mieux vaut ne pas provoquer sa fureur sous peine de la voir sortir les griffes et déchaîner aussi bien la faune que la flore.
Elle est protectrice envers ses proches, les membres de son clan. Elle veille sur eux comme une louve sur ses petits. Gare à ceux qui oseraient s'en prendre à son entourage. Elle est fidèle et exige autant de loyauté que celle qu'elle offre. L'Originelle n'accorde aucun pardon à ceux qui ont trahi sa confiance. Elle est intransigeante, voir bornée parfois. La faire changer d'avis n'est pas chose aisée. Elle peut facilement se mettre en rogne surtout quand on bafoue la nature ou qu'on fait souffrir inutilement les animaux.
Elle est à la fois sociable et solitaire. Elle apprécie d'être en meute et n'a aucun mal à se lier à d'autres. Il lui faut néanmoins des moments de solitude et d'isolement. La belle se fie généralement à son instinct, il la guide bien souvent. Aussi elle peut tout aussi bien vous accorder sa confiance au premier regard que vous laisser batailler des jours pour l'obtenir.
Son côté sauvage la pousse à ne jamais vraiment se dévoiler. Rares sont ceux qui à travers les âges peuvent prétendre avoir touché sa vraie nature, l'essence de son être. Ce n'est pas pour rien que la rose a des épines.
Une chose est certaine, l'être immortel est déterminé. Quand elle se fixe un but, qu'elle défend une cause, elle le fait entièrement et avec passion. Elle est capable de dévouement et d'abnégation. L'égoïsme n'est absolument pas un trait de son caractère
"J'ai porté bien des noms, j'ai vu couler les siècles comme autant de grains dans le sablier du temps. Je pourrais faire ruisseler des fleuves d'encre noire en vous contant mon histoire. Et qu'est-ce que cela pourrait vous apporter? Mais soit, si vous voulez espérer comprendre un peu de mon périple dans le ciel et sur terre alors voilà…
Je me souviens de la naissance des premiers Hommes, je me rappelle des civilisations qui se sont succédées, l'évolution comme ils disent. Je pourrais presque en rire tellement c'est pitoyable. Qui parle d'évolution quand on détruit ce qui nous entoure, qu'on salit la beauté, qu'on asservit ceux qui sont libres et sauvages? Quand je repense à ces siècles passés là-haut à observer impuissante je me souviens surtout des larmes. Vous croyez que les Elohim ne savent pas pleurer? Alors je suis à n'en pas douter une exception. Vous savez si peu de choses au final, l'histoire de Dieu écrite par les hommes. Que pensez-vous connaître?
Oh je ne dis pas que tout chez l'Homme est mauvais, heureusement. Il a pourtant la faculté déconcertante de se saboter lui-même, de se condamner. Néanmoins il est capable de jolies choses, comme les deux facettes d'une même pièce, comme l'ombre qui ne peut être sans lumière. Il y a du mauvais dans l'être humain, il y a du bon aussi. Je ne suis pas là pour vous décrire l'humanité, seulement si vous voulez entendre mon histoire il faut que j'éclaircisse ce point.
Comme chacun des Originels j'étais ce que vous appelez un ange, une servante dévouée. J'étais surtout le témoin impuissant du saccage des terres, du meurtre des espèces animales, de la dévastation des forêts, de la souillure des fleuves et des océans. Ce n'est pas pour la luxure que j'ai quitté l'Eden, je n'avais pas soif de puissance ou de liberté. Si j'ai coupé mes ailes immaculées ce n'est qu'à cause de la douleur, de cette petite mort, ce feu qui me dévorait en voyant la terre dévastée, la nature grignotée peu à peu. J'ai renoncé à l'Eden en espérant changer les choses. Je voulais préserver la Nature, le monde sauvage où la main de l'homme ne s'était encore jamais posée. Je désirais que l'humanité voie enfin à quoi elle se condamnait, qu'elle prenne conscience des dégâts causés.
La tâche n'a pas été aussi facile que prévue, les pouvoirs immenses ne font pas tout. J'ai consacré chaque seconde de mon existence à cette cause. J'ai parcouru le monde en luttant pour changer les choses, préserver les espèces menacées, mettre un frein à la déforestation, à la pollution des mers et des océans. J'aurais eu plus de chance et été plus rapide en cherchant à les vider armée d'une simple cuillère. Le monde m'a déçu, la planète et la cause étaient bien trop grands pour moi seule. Les défaites pesaient plus lourd que mes quelques victoires. J'étais anéantie, fatiguée, seule et vidée comme cette terre dont chaque jour on arrache les ressources sans songer à demain.
Alors je me suis cherchée un refuge, un des derniers ici-bas où il reste encore quelques hectares préservés. L'Amazonie m'a recueilli, j'y ai repris racine. Les forces me sont revenues. La forêt sauvage est devenue ma demeure, les arbres ma protection et les animaux mes compagnons. C'est là qu'ils sont venus à moi, ce peuple qui vivait si simplement au cœur de la végétation : les Ashangas. Ils m'ont adopté et m'ont donné le nom que je porte toujours aujourd'hui. Nerea, dans leur langue cela signifie la femme forêt. Ils sont devenus mes frères, ma famille. Pour eux j'étais une sorte d'esprit qu'ils respectaient et aimaient. J'avais enfin trouvé ma place. Les années s'écoulèrent, heureuses, paisibles, sauvages. J'oubliais les horreurs, les guerres et les crimes, le reste du monde me semblait si loin. Les jours s'écoulaient au milieu des chants sacrés, de la chasse, de la pêche. J'usais peu de mes dons, juste assez pour qu'ils aient une existence plus confortable sans jamais rompre leur lien à leur culture ou à la nature. Avec moi ils n'avaient plus à craindre la menace des serpents ou des animaux sauvages. Je leur enseignais mes connaissances des plantes, celles qui soignent ou empoisonnent. Je connus même l'amour, ce sentiment que je n'avais fait qu'observer du ciel. Il grandit en moi inspiré par un homme comme la terre n'en avait jamais porté. Bientôt la vie se mit à grandir en moi et je donnais naissance à une fille, mon miracle. Elle symbolisait ma renaissance, ma nouvelle vie parmi les miens dans cet eden terrestre. Nous l'avons baptisé Eleah, bouton d'espoir. Les années passèrent, heureuses, insouciantes jusqu'à ce que la faute originelle ne me rattrape. Les Elohim me retrouvèrent.
Je ne peux pas vous raconter le combat, pas plus que la douleur de voir mon peuple, ma famille sacrifiés par ma faute. Je payais cher ma fuite de l'Eden, le prix du sang et des larmes. Ils me prirent tout ce que j'avais. Nul ne fut épargné, ni les femmes ni les enfants. Je fus incapable de sauver ma propre fille ou l'homme que j'aimais. Même la forêt qui nous servait de refuge fut dévastée sur des kilomètres. Je ne sais ce qui m'a gardé en vie, la fureur sans doute, la rage ce besoin de vengeance. J'étais presque morte bien que victorieuse. Je me suis effondrée sur le sol parmi tous les corps sans vie de ceux qui m'avaient adopté. Ce sont mes frères à fourrure qui me conduisirent jusqu'au village le plus proche. Mes derniers instincts de survie me poussaient à rechercher de l'orgone malgré mon état critique. Il fallait que je puisse me régénérer et que je fuis cet endroit désormais maudit.
J'ai eu beau mettre des océans, des continents, des montagnes entre moi et ce qui s'était passé. Ce souvenir sanglant ne m'a jamais quitté. Les visages de mes frères, de mon aimé et mon enfant me hanteront toujours. Je me suis accrochée à la vie que pour que leurs morts n'aient pas été vaines. J'avais bien l'intention de me battre, d'emporter quelques ennemis avant de tomber un jour à mon tour. Par chance mon chemin croisa celui d'Owen. La traque des Elohim débuta. Je ne serais plus la proie dorénavant mais le prédateur. Le Nephilim qui m'accompagnait était un redoutable combattant, un compagnon précieux et fidèle. J'appris beaucoup à ses côtés et je récompensais sa loyauté par un don particulier. A nous deux nous parvinrent à remporter quelques batailles, chaque ange en moins était fêté comme une victoire. Parfois l'ennemi était trop nombreux et nous n'avions d'autres ressources que de fuir. En livrant ces combats, nous avons entendu une rumeur inquiétante, l'existence d'un artefact qui pourrait nous condamner ainsi que tous nos semblables.
Je quittais temporairement le chemin de la vengeance. Il fallait à tout prix rallier les autres Originels et Nephilim afin de contrer la menace des anges. Une cause commune vous rassemble et tout naturellement je me joignis à Asmodée, Harahel, Iah El et Vesta. Nous fûmes les premiers à ouvrir les yeux sur le destin qui nous attendait si nous ne faisions rien. Par notre alliance et grâce aux connaissances kabbalistiques de l'un d'entre nous, nous avons pu trouver refuge à Pachad. La survie là-bas fut une épreuve de chaque instant. Chacun d'entre nous usait de ses dons pour protéger, guider les survivants. Des amitiés sont nées, certains ont perdu la vie et d'autres l'ont donné. La rudesse de ce monde nous a rendu plus forts, plus endurants aussi. En unissant nos connaissances, nos pouvoirs nous sommes parvenus à trouver comment revenir sur terre en nous assurant qu'aucun Elohim ne pourrait nous atteindre. Comment? Je ne peux pas vous le révéler si vite. Je crois que vous en savez bien assez déjà. Ce secret-là va rester bien gardé.
Notre plan a fonctionné jusqu'à présent. Nous voilà à Vegas où il a fallu faire le ménage avant d'espérer bâtir notre nouvel empire. L'idée d'être enfermée dans une cité où le béton et les artifices sont rois ne me séduit pas vraiment. Je ne peux pas ne penser qu'à ma petite personne. Et je ne suis pas seule, je me trouve désormais à la tête d'un clan qui sera bientôt comme une famille je l'espère. Owen me soutient toujours, il a été le premier à me rejoindre. Il m'accompagne depuis des années sans jamais s'être détourné de moi. Nous avons tous un rôle à jouer ici. L'alliance des Cinq perdurera afin de protéger les Nephilim. Peu importe ce que cela me coûtera et ce que je devrais supporter, je ne laisserais plus les anges me prendre le peu que je possède."
Pouvoir Unique : Mère Nature : Nerea est en totale osmose avec la nature. Sa communion avec la faune et la flore est si parfaite qu'elle peut commander aux plantes. Il en va de même pour les animaux, elle est capable de les comprendre et même de voir à travers leurs yeux. Elle a la faculté de faire pousser n'importe quelle fleur ou plante même dans la paume de sa main, son corps peut ainsi se recouvrir d'épines vénéneuses, sécréter une substance naturelle toxique ou son contre poison. Elle a également le pouvoir de guérir et de faire régénérer les êtres vivants.
Alenka : l'arme peut revêtir la forme d'un lion blanc qui quitte rarement l'Originelle. Il est aux yeux de Nerea plus qu'une simple voleuse, un fidèle compagnon qui l'apaise.
Sous son apparence plus classique, Alenka est en fait une double dague au manche sculpté d'une tête de lion. Elle nécessite une grande connaissance du combat très rapproché ce qui expose l'Originelle de façon dangereuse. Elle est à double tranchant tant pour celle qui la manie que pour celui qu'elle combat.
Pouvoir : Téléportation : Grâce à son arme l'Originelle peut se déplacer instantanément dans un lieu qu'elle voit ou qu'elle connait bien. Elle cesse d'exister à son point de départ, pour apparaître à son point d'arrivée. Si le joueur se téléporte dans une surface solide, dans un liquide dangereux ou non, suite à des modifications de l'endroit, il subit tous les effets éventuellement létaux d'une telle téléportation. Elle peut téléporter avec elle une personne, mais sur une distance plus petite.
Avatar : Scarlett Johansson
Points faibles : Nerea est claustrophobe, plus encore depuis son passage en Pachad. Elle ne supporte pas de rester longtemps enfermée dans une pièce. Plus elle est exiguë et plus cette peur peut devenir panique. Elle a également une sainte horreur de tout ce qui est technologique et artificiel. Il lui est par conséquent impossible de prendre l'ascenseur. Il ne faut pas non plus compter sur elle pour toucher à l'informatique ou quoi que ce soit d'approchant.
Ses pouvoirs sont diminués en intérieur.